Bonjour Sarah, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Sarah Thomasset, j’ai 32 ans et je suis Coordinatrice d’Ehpad Territorial au sein de Lépine-Versailles.
Quel est votre parcours ?
Je suis de formation conseillère en économie sociale familiale. J’ai beaucoup travaillé dans les Yvelines notamment en coordination gérontologique locale où je faisais de l’information et de l’orientation pour les personnes âgées ainsi qu’un accompagnement pour obtenir les allocations personnalisées à l’autonomie.
J’ai également travaillé dans un service polyvalent de service soins et aide à domicile à Paris. J’y ai animé un Café des Aidants, un groupe de discussions et d’échanges pour apporter du soutien aux proches de personnes âgées et handicapées.
D’ailleurs, mon tout premier poste était à Versailles ! J’étais responsable de secteur dans un service d’aide à domicile, c’est un peu un retour aux sources pour moi !
Depuis combien de temps êtes-vous à Lépine-Versailles ?
Je suis arrivée à Lépine-Versailles en avril 2022, cela fait bientôt un an. J’ai déjà eu le temps de prendre mes marques ! Ici tout va très vite, il y a beaucoup de projets et beaucoup à faire, il faut rapidement se mettre dans le bain (rires).
Pourquoi avoir choisi Lépine-Versailles ?
Depuis mon diplôme, même avant, j’ai toujours été auprès d’un public sensible. Nos aînés sont des personnes avec des histoires très riches, du vécu. Il était important pour moi qu’ils continuent d’avoir une parole et une place importante dans notre société. Ce n’est pas parce qu’elles deviennent dépendantes que ça ne fait plus d’elles des personnes à part entière. C’est un sujet qui me touche et j’avais envie de contribuer à ça.
Le médico-social a toujours été pour moi une évidence et en grandissant mon empathie s’est développée. L’empathie c’est bien mais j’avais envie d’apporter quelque chose de concret aux personnes, pas seulement aider mais les accompagner à un point important de leur vie.
Le projet de Lépine-Versailles d’inscrire un pôle gérontologique au sein même de la ville de Versailles, me parlait beaucoup. Le fait de pouvoir centraliser les différents services dans une structure avec pour objectif final de fluidifier et d’accompagner le parcours de la personne âgée de son domicile jusqu’à chez nous.
Pouvez-vous nous expliquer votre poste ici ?
Mon rôle consiste à une compréhension de tous les services afin de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires. Je contribue également à l’ouverture de notre structure sur l’extérieur : maintenir les liens entre les différents acteurs du territoire pour réaliser des projets destinés aux personnes âgées sur le long terme.
Est-ce que vous avez une journée type ici à Lépine ?
Non ! Chaque journée est différente, j’interviens sur tous les services en fonction des actualités, des projets en cours et des demandes. Je suis un peu partout ! C’est ce qui me plaît dans mon travail.
Et qu'est-ce que vous préfèrez dans ce travail ?
Le contact humain avant tout. Le lien avec les personnes. Le fait de travailler sur des projets pour ces personnes, c’est très satisfaisant de voir que mon travail contribue au bien-être des gens, de pouvoir observer des résultats concrets.
Quel est le projet dont vous êtes le plus fière ?
Le groupe de paroles des aidants. En collaboration avec notre psychologue, notre objectif est de prendre en compte que ce n’est pas parce qu’un proche est pris en charge qu’on ne doit pas accompagner les aidants.
Ils doivent être accompagnés à tous les bouleversements que peuvent amener une entrée en institution. Depuis son lancement (le projet « L’à-venir aidant ») on a déjà eu énormément de retours positifs et on commence à mesurer la pertinence du projet C’est très agréable et ça nous donne envie d’aller plus loin !
D’ailleurs, on reconduit ce projet dès septembre !
Merci Sarah, une petite anecdote pour la fin ?
Merci pour l’interview ! Je me rappelle d’une fois, je devais transporter un monsieur qui avait 102 ans, je roulais sur la nationale (limitée à 110 km/h). Et là, il m’a dit : « Pépétte, j’ai jamais roulé aussi vite depuis 30 ans, ralenti un peu ! » (rires). Au final, j’ai continué le reste du trajet à 70 km/h, ça nous a permis de discuter plus longtemps, il était ravi ! Morale de l’histoire, même si aujourd’hui tout va très vite, il faut parfois prendre le temps !